

Le 01 Octobre 2008 de 17h30 à 20h30
La puissance des foules au service des entreprises
D’utilisateurs spectateurs du web dans les années 90, les internautes se sont mus en créateurs de contenus, en passeurs d’idées, injectant des dynamiques sociales et d’innovations dans un simple réseau de machines. Ils sont aujourd’hui en passe d’investir temps et talents pour d’autres motivations que le seul plaisir à co construire un univers immatériel : désormais, la foule crée pour le compte d’entreprises.
Débat: "Crowdsourcing : La puissance des foules au service des entreprises"
--> Introduction au sujet
La puissance des foules au service des entreprises
D’utilisateurs spectateurs du web dans les années 90, les internautes se sont mus en créateurs de contenus, en passeurs d’idées, injectant des dynamiques sociales et d’innovations dans un simple réseau de machines. Ils sont aujourd’hui en passe d’investir temps et talents pour d’autres motivations que le seul plaisir à co construire un univers immatériel : désormais, la foule crée pour le compte d’entreprises.
Souvent désigné par le néologisme anglais de « crowdsourcing », cette nouvelle forme de collaboration, en expérimentation sur le web, est fondé sur un mode production externalisé chez les internautes et ce moyennant rétribution (qu’elle soit financière ou autre). Elle participe de la construction dans le capitalisme cognitif de nouveaux modèles économiques protéiformes, notamment en impactant la structure de couts de l’entreprise et ses processus de managment. A travers le Web, l’entreprise a d’abord cherché des clients. Elle y a découvert des utilisateurs, près à accorder leur attention en échange de services.
Aujourd’hui elle y trouve des forces créatrices. Elle doit encore trouver ses marques afin de donner à l’ensemble des personnes impliquées dans cette chaîne de production élargie une juste reconnaissance économique et sociale. Le crowdsourcing s’inspire des différentes formes d’interactions et de processus de production à l’œuvre sur le web pour créer de la valeur sur des marchés traditionnels et donne à voir la place prépondérante occupée par les individus dans la révolution numérique en cours. Il nous interroge également sur sa capacité à s’auto-réguler sans fragiliser des formes d’organisation classiques du travail. Dans quel cadre, tant juridique qu’organisationnel, ces nouveaux travailleurs du numérique peuvent ils mettre en œuvre leurs «compétences » pour des entreprises de plus en plus demandeuses ?
--> Fiche Signalétique du débat
Date et heure: Mercredi 1er octobre 2008 – 17H30 / 20H30
Lieu : La cantine / 151 rue Montmartre, 12 passage Montmartre
Galerie des Panoramas, 75002 Paris
Métro : Grands boulevards (8/9) ou Bourse (3)
Contacts :
Pour questions sur le débat : Laurent Vannini (Sofrecom) : 06 84 26 49 02
Durée : 2.30 heures
Thème du débat : Crowdsourcing : La puissance des foules au service des entreprises
Configuration du débat : pas de tribune, rangs de sièges en cercles avec les intervenants et l’animateur dans le premier cercle. Interventions « initiale » durent de 5 à 10 minutes…
Captation multimédia : une captation vidéo/audio aura lieu pendant les débats et fera l’objet d’un montage de trois vidéos de trois minutes environ présentées sur le site dreamorange.fr. Le débat sera diffusé en simultané (streaming) sur les écrans du bar de La cantine. Autres éléments :
Continuité des débats : les débats pourront se poursuivre sur les espaces participatifs des sites de La Cantine et de dream Orange.
Intervenants :
Eric Hayat : Ingénieur aéronautique, Président du Groupe STERIA, groupe de propositions et d’actions Innovation, Recherche et nouvelles technologies MEDEF
Julien Dubedout, Graphiste indépendant et blogueur
Jean-Baptiste Soufron, Avocat à la Cour, chroniqueur sur France Culture et ancien directeur juridique de la Fondation Wikimedia.
Serge Soudoplatoff, fondateur du Club Galiée qui s’intéresse à l’innovation, et d'Almatropie (conseil pour les entreprises sur les aspects stratégiques d’Internet). Enseignant à l’ESCP, et à l’Hetic (à confirmer)
Un syndicaliste ou membre du SNJ ou un inspecteur du travail (à confirmer)